SOMMAIRE DE LA CAUDRIOLE N°45

PRÉCÉDENT

41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

a

Janvier-Février-Mars-Avril 2015

Illustration BD page 2

Patrick MERIC

JEUNES

 

La fête   page 3

Association ALEXIS

La fête de l’école   page 4

Association ALEXIS

La gymnaste    page 5

Sana LEFEBVRE

Louise    page 5

Mélinda ABES

Drame à la maternité    page 5

Victoria MACHEPY

Histoire pour rêver    page 6

Zoé DIART

On  est à New- York    page 6

Théo LEROY

HUMOUR-PATOIS

 

Phrases à former et Le paradis des médecins   page 7

A.B.

La langue française    page 8

Inconnu

Ecrire dix fées ramant   page 9

Hertia MAY

Leçon de vocabulaire   page 9

F. DUPUY

Histoires courtes   page 10

Hector MELON d’AUBIER

ADULTES

 

 

Ballade aux myosotis   page 11

Jean François SAUTIERE

La forêt en automne   page 12

Jeanne FOURMAUX 

C’est le temps d’avant   page 13

Patricia  LOUGHANI

Et Jeanne entendit la voix   page 14

Maria-Carméla DUHIN-CARNELOS

L’étincelle    page 15

Christelle LESOURD

Camps de Wassigny   page 16

Roger DEVILLERS

Pensée  page 15-17-18

Hector MELON d’AUBIER

Toi   page 16 

Jérémy DESSAINT

L’ange noir   page 17

F. KUROVIAK

Laissez ce soir   page 17

Henri LACHEZE

Les rails   page 18

SAINT-HESBAYE

Cafard carpharnaüm et Un mot   page 18

Thérèse LEROY

Ce n’est qu’un adieu   page 19

Jean Charles JACQUEMIN

Aquarelle   page 19

Geneviève BAILLY

Rien qu’une maman    page19

Albert JOCAILLE

Confidences sans oreiller    page20

PASCAL

CONCOURS LA CAUDRIOLE

 

 

Le feu    page 21-22

Gérard ROSSI

Cette nature   page 22-23

Gisèle HOURIEZ

L’Abeille et la fleur      page 24

Guislaine LAURENT

Le secret   page 25

J.M. BOUGENIERES

Deuxième Eden   page 26

Joël HERBIN

Bonjour   page 27

Typhaine HOESART

Le tour du ciel en 80 secondes   page 28-29

Théo DUHIN

La bataille des 4 éléments   page 30-31

FOYER DE L’ENFANCE

DIVERS

 

Mots Croisés    page 32 

Daniel SERVEAU

 

Salon autour du livre   page 33

OMC

 

 

 

 LE COMITE DE LECTURE DE LA CAUDRIOLE

ET L’OFFICE MUNICIPAL DE LA CULTURE

VOUS PRESENTENT LEURS MEILLEURS VOEUX

POUR LA NOUVELLE ANNEE

 

 

 

 

 

 

 

 

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Association ALEXIS 

 

 

 

 

 

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Association ALEXIS 

 

 

 

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La gymnaste

 

 

 

  

 

 

 

 

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Moi je m'appelle Sana Lefebvre j'ai 9 ans et je suis gymnaste.

Un jour je suis tombée j'ai pleuré. J'ai pensé très fort, j'ai ouvert les yeux et j'ai vu un arc-en-ciel.

J'ai rêvé que j étais une championne olympique comme Émilie Lepennec, Nadia Commencie.

Je suis remontée sur la poutre et j ai réussi mon mouvement je suis arrivée sur la 1ère marche du podium !

Mes parents m'ont acheté un Bouledogue c'est mon animal préféré.

Je suis qualifiée pour les championnats de France, j'ai tourné la tête

j'ai vu le tableau, les résultats sont Sana Lefebvre la française est 1ère !!! .

Sana Lefebvre 9 ans

 

 

 

 

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Louise

 

 

 

  

 

 

 

 

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Je m'appelle Louise je suis sur la mer les vagues, je vais manger du poulet avec des pommes de terre et après dans mon aventure c'est parti dans la forêt il y a un loup vite il faut que je m'en aille il y a un homme je suis amoureuse je l'ai aimé je l'ai senti au plus profond de mon cœur, j'ai avancé vers lui je lui ai demandé son prénom, il m'a dit qu'il s’appelait Julien.

Comme on était dans la forêt, on s'est embrassés.

Mélinda Abes 9 ans

 

 

 

 

 

 

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Drame à la maternité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

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Salut, moi c'est Victoria j'ai 9 ans et demi , et vous?

Je vais vous raconter une histoire de mort, mais non je rigole vous verrez si vous lisez.

Aujourd’hui c’est poisson d’avril, je m'éclate avec mes copains (et copines), 17h00 déjà, bon, je rentre avec ma meilleure amie (elle habite à coté de chez moi) on va faire une promenade en nature.

A 18h30 nous rentrons, je dis au revoir à Léonie et je rentre, et là : surprise ! Maman m'annonce quelle est enceinte et que je vais bientôt avoir un petit frère qui se nommera Joseph.

Neuf mois plus tard maman va à la maternité, dans trois minutes elle a le conseil des mamans et, malheur, en revenant IRIS le bébé de la voisine a disparue.

QUI A VOLE LE BEBE ?

Victoria MACHEPY 

 

 

 

 

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Histoire pour rêver

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Bonjour je m appelle Zoé j'ai 10 ans, je vais vous raconter une histoire

C'est l histoire de ma petite sœur Mahault quand elle est née, j'étais à l école !!!

Elle pèse 3 kilos 610 et elle mesure 57 cm.

Je vais la voir tous les jours elle est si mignonne !!!

Elle pleure tout le temps mais ce n'est pas le problème.

Sa voisine Valentine elle, elle pèse 4 kilos 570, Elle mesure 57 cm.

JE L'AIME TANT !!!

Zoé DIART – 10 ANS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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On  est à New- York

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Salut on n'est à New York, et c'est Iron Man qui vous parle et les Avengers comme d'habitude HULCK détruit tout sur son passage.

Thor grille tout avec la foudre.

Captain América va casser avec son bouclier les vaisseaux des aliens.

Faucon vise toujours aussi bien.

Black wido cette espionne est toujours aussi agile et toujours prête à mettre ses talents à dispositions.

Théo Leroy 10 ans

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Phrases à former 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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ABI ABI                    Abbaye, abbaye

G AC CD ME OBI   J’ai assez cédé, aimé, obéi

E WQ REV FUI        Et double vécu et rêvé et fui.

 

OJVMO MIL MR           Ogive et émaux et miel et mer

ABI ABI                          Abbaye, abbaye

LN MA FY LHR LET      Hélène aima et fit grec et la chair et l’été.

 

G AC ZE FET    J’ai assez aidé et fêté

LEBZIR              Et les baisers d’hier

LRULDT            Et les ruelles d’été

LEJFMR             Élégie éphémère

OWGT                Au doux bleu végété.

 

ABI ABI                  Abbaye, abbaye

G ET O PI DRO      J’ai été au pays des héros.

EVDDS IR                Ève et des déesses y errent

 

LFIJ DN ILIE ODIT       Et l’effigie des haines y est liée aux déités

LFE UE FXE OJB DZ    Et les fées huées et fixées au gibet des aides

LEP D RO IJZMOD       Et l’épée des héros y gisait démodée.

A.B.

 

 

 

 

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Le paradis des médecins

 

 

 

 

  

 

 

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 En patois du cambrésis

 

Pas tré bé loin d’no village, v’là ti pas qu’là un médecin qui vient d’calboter. Ca y’eux z’arrive aussi à ces gens-là, tout comme al’zeutes.

Comme c’éteu un brav’homme ed’médecin, son âme s’en allait bagueneuder du côté du Paradis.

A tout hasard, al’buque sur un côté. C’est justement là qu’Saint Pierre éteu en faction.

I surseute, enterbaille la porte et d’mande à c’nouveau arrivant comment qu’i s’appelle.

L’eut y donn’ son nom, son tiot nom, son âge et pis cor eul’pays d’ouss’ qu’i v’nait.

Bon qu’i fait, Saint Pierre, attendez un tiot moment qu’j’ergade su’ mon liv’ si vot’ nom est d’zur.

Comme son nom y était, i li d’mande cor mé qué métier qu’i faisait sur terre.

L’eut y répond qu’il éteu méd’cin.

Bon qu’i répond Saint Pierre en tirant su’l’cordon. Entrez pal’grande porte, pis vous prenez l’couloir à vo droite, pis l’troisième porte à gueuche et vous verrez en haut l’pancarte qu’elle est pendue. C’est là qui feut entrer, vous s’rez avec vos camarades.

L’méd’cin arrive al’ porte qu’on y a indiquée, mais d’vant d’entrer et pou’ n’pas s’berluzer, i ravise en haut l’pancarte comme y’ avait dit Saint Pierre et i lit d’sus :

« Entrée des fournisseurs ».

A. B.

 

 

 

 

 

 

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La langue française

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

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Comment pourrait-on écrire cette phrase :

En avez-vous la réponse ?... 

Dans une main, j'ai un VER de terre et dans l'autre un VERRE d'eau. J'ouvre les deux mains et les deux VER.... (?) tombent.

Comment faudrait-il écrire: "VER....................", à votre avis ?

Curieux notre français, n'est-il pas ?

 

On appelle ce qui suit des "Homographes non homophones"

Ces mots s'écrivent de la même façon mais se prononcent autrement suivant le sens.... Pauvres étrangers qui apprennent le français !

En français : deux mots composés des mêmes lettres ne se prononcent pas toujours de la même façon.

 

Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes (homographes non homophones) :

- Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je  vis ces vis.

-  Nous portions nos portions, lorsque mes  fils ont cassé les fils.

- Je suis content qu’ils vous content  cette histoire.

- Mon premier fils est de l’Est, il est fier et  l’on peut s’y fier. 

- Ils n’ont pas un caractère violent et ne  violent pas leurs promesses.
-  Leurs femmes se parent de  fleurs pour leur parent.

- Elles ne se négligent pas, je suis  plus négligent.

-  Elles excellent à composer un excellent  repas avec des poissons qui affluent  de l’affluent.

- Il  convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une  lettre pour les inviter, c’est un bon expédient.

- Il serait  bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de  belles éditions.

 

Voyons aussi  quelques exemples d’homographes de même prononciation (homographes homophones)

- Cette dame qui dame le sol.

- Je vais d'abord te dire  qu'elle est d'abord agréable.

- A Calais, où je calais ma  voiture, le mousse grattait la mousse de la coque.
- Le  bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.

- On ne badine pas avec une badine  en mangeant des  éclairs au chocolat à la lueur des éclairs.

- En découvrant  le palais  royal, il en eut le palais asséché.

- Je ne pense pas qu'il  faille relever la faille de mon raisonnement.

 

Voici l'exemple le plus extraordinaire de la langue française :

mots de sens différent mais de prononciation identique

- Le ver allait vers le verre vert et non vers la chaussure de vair gris argenté.

Vive la langue française

 

Oublie ton passé, qu'il soit simple ou composé, participe à ton présent pour que ton futur soit plus que parfait...

Auteur inconnu

 

 

 

 

 

 

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Ecrire dix fées ramant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une belle plage que celle de « Maillot-les-Bains » !

Une belle voiture : la traction à vent !

On l’opéra d’un cancer, pendant le concert de l’opéra.

L’imprimeur déprimé dégradait les gradins.

Vaut mieux avoir l’estomac dans les talons que l’étalon sur…….. !

Il existe deux types de zèbres : blancs à rayures noires et noirs à rayures blanches.

La traversée de la mer des Sarcasmes est dangereuse.

Anastasia anesthésiée !

À la station, faire le plein d’aisance.

Il est autiste, Reding !

J’ai trouvé Indira grandie !

Le porc épique !

Une crise de coliques frénétiques.

Une écharpe dans le doigt.

Envoyer un ultime atome !

Hertia May

 

 

 

 

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 Leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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"Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico,

La poule caquette, le chien aboie quand le cheval hennit

Et que beugle le bœuf et meugle la vache, l'hirondelle gazouille,

La colombe roucoule et le pinson ramage et les moineaux piaillent,

Le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse

La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse

Et le chat comme le tigre miaule, l'éléphant barrit, l'âne braie, mais le cerf rait

Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille

La biche brame quand le loup hurle.

Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ?

Que le canard nasille, les canards nasillardent !

Que le bouc ou la chèvre chevrote

Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte

Que le paon braille, que l'aigle trompète

Sais-tu ?

Que si la tourterelle roucoule, le ramier caracoule et que la bécasse croule

Que la perdrix cacabe, que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse,

La corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit.

Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ?

Que l'alouette grisole,

Tu ne le savais pas. Et peut-être ne sais-tu pas davantage

Que le pivert picasse,

C'est excusable !

Ou que le sanglier grommelle ou que le chameau blatère

Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être

Que la huppe pupule

Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli : la huppe pupule !

Et encore sais-tu ? Sais-tu que la souris, la petite souris grise: Devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, que le geai ! Que le geai cajole !

"L'Albine" de Fernand Dupuy chez "Fayard

 

 

 

 

 

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 Quelques histoires courtes...

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Aujourd'hui, j'ai retrouvé ma voiture, avec le côté droit explosé, dans un parking souterrain avec un mot : "J'ai embouti votre voiture, tous les gens autour me regardent et pensent que je vous laisse mes coordonnées… Mais non !!... Bonne journée ! "

 

Aujourd'hui, je suis en pleurs dans le bus suite à un chagrin d'amour. Un petit garçon n'ayant pas plus de six ans me regarde et me balance avec toute la compassion du monde :  Tu pleures parce que t’es moche ?

 

Aujourd'hui, mes collègues m'ont proposé une liste de prénoms pour mon futur enfant : Lili, Lola, Jo, Curl, Bruce, Jet, Guy, et même Grizz. Mon nom de famille est Li.

 

Aujourd'hui, j'ai appris que mon surnom au boulot était "la molaire"... Parce que je suis la grosse du fond. 

 

Aujourd'hui, je suis professeur dans un lycée et les élèves se moquent souvent de ma petite taille. Ce matin, l'un d'eux a inscrit tout en haut du tableau : "Efface-moi si tu peux."

 

Aujourd'hui, mon chat est mort écrasé.  Il s'appelait Compote.

 

Aujourd'hui, nombre de mes collègues militaires se moquent de moi alors que je suis devenu leur supérieur.  En effet, je m'appelle Flamme et j'ai été promu... capitaine.

 

Aujourd'hui, j'ai découvert que ma femme me trompait.  Comment ? En rentrant chez moi, j'entre dans la chambre et dis à ma femme : "J'aime que tu me sois fidèle."... Un rire est sorti du placard…

 

Aujourd'hui, j'avais une réunion avec des clients venant de nombreux pays différents et tout le monde devait donc parler anglais. Lors de présenter mon patron, M. Gateau, je sors : "and this is my boss, Mr. Cake."

 

Aujourd'hui, lors de mon rendez-vous chez le gynécologue, j'ai voulu m'excuser d'avance pour le non-entretien de mon système pileux depuis quelque temps. Il a souri avant d'ajouter : "Ce n'est pas grave, à la base, je voulais être vétérinaire."

 

Aujourd'hui, jeune papa, je joue à la princesse avec ma fille de quatre ans. Je me propose de faire le prince. Sa réponse : "Non, papa, le prince, lui, il est beau." Devant mon silence dépité, elle ajoute : "Bah, tu peux faire Shrek."

 

Aujourd'hui, comme toujours, je m'habille en gothique. En prenant le bus, une petite fille s'approche de moi et me donne un violent coup de pied dans le tibia en ajoutant : "Ça, c'est pour avoir voulu empoisonner Blanche-Neige !"

 

Aujourd'hui, alors que je suis employé dans la restauration, une cliente me demande : "Vous n'avez pas d'utérus ?" Interloqué, je réponds vite et sans réfléchir que non, car je suis un garçon.  Un ange passe... Elle souhaitait savoir si j'avais du thé russe

 

Le patron à son employé : -Est-ce que vous croyez à la vie après la mort ? - Heu, oui patron…

- Ah ! Alors tout va bien. Parce que hier, après que vous ayez quitté votre poste de travail pour aller à l’enterrement de votre grand-mère, celle-ci est passée pour vous dire bonjour.

 

Pourquoi elle est froide maman ? Tais-toi et creuse !

 

Dis papa, elle est grande la mer ? Tais-toi et nage !

 

Toto, arrête de tourner en rond ! Ou je te cloue l’autre pied !

 

Mais, non ! Tu n’as pas une grosse tête. Tiens ! Voilà 10 €, va chercher 5 Kg de pommes de terre, tu les mettras dans ta casquette.

 

Quelles sont tes matières préférées depuis ton entrée au lycée ? Maths et dessin ! (mater des seins)

 

Papa est le dernier des cannibales. Il a mangé tous les autres. Son fils : elle est bonne Grand’Mère.

- Oui ! Mais il n’y en a plus au congélateur.

 

C’est deux putains qui se disputent (disent putes) !

 H.M.A.

 

 

 

 

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Ballade au myosotis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Un soir, le long d'une rivière,

Une Dame et son chevalier

Se promenaient dans la lumière

De l'amour qui sut les lier.

Sur la rive, près d'un herbier,

L'homme aperçut à quelques pas

Une fleur d'un bleu singulier :

Cher amour ne m'oubliez pas !

 

En l'honneur de sa Dame altière

Il s'enquit de la lui confier,

De la lui offrir, la première

Mignonne en ce temps printanier.

Las ! En son armure d'acier

Il glissa et perdit le pas

Avant dans l'eau de se noyer :

Cher amour ne m'oubliez pas !

 

Mais juste avant sa fin dernière

En un geste tout chevalier

Il put lui lancer la fleur, fière

A leur secret de s'associer.

 Depuis, le myosotis sied

Au souvenir pour ici-bas,

Là où l'on peut se ressourcer :

Cher amour ne m'oubliez pas !

 

Envoi

 

Princesse, n'êtes prisonnière,

Ne songez plus à mon trépas

Mais à nous deux, mon héritière :

Cher amour ne m'oubliez pas !

 

Jean-François Sautière

le 25 janvier 2014

 

 

En allemand, le myosotis se dit das Vergissmeinnicht ( le mot vient de l'ancien allemand vergiss mein nicht ce qui signifie : ne m'oubliez pas). Cette traduction a été reprise en de nombreuses langues : en anglais forget-me-not, en espagnol no-me-olvides, en italien nontiscordardime, etc...

 

Le myosotis est devenu le symbole de la maladie d'Alzheimer et aussi le symbole de la Journée Internationale des enfants disparus, fixée au 25 mai par le président des États-Unis d'Amérique.

Jean-François  SAUTIERE

 

 

 

 

 

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 La forêt en automne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

Dès que l’automne est arrivé,

Bien triste est la forêt.

Peu à peu, les feuilles tombent

Tout en tournoyant, pirouettant à la ronde,

Formant sur le sol un tapis mouvant

Continuellement balayé par la pluie et le vent.

 

On n’entend plus un bruit.

On ne voit plus signe de vie.

On n’entend plus les merles

Lancer leurs cris perçants et clairs.

Les oiseaux ont cessé de chanter.

Les animaux se sont cachés dans les fourrés.

 

Sous les rondins de bois, bien à l’abri,

Les hérissons se sont endormis.

Et de-ci, de-là, le long des sentiers

Durcis par la gelée,

Des troncs de chênes, de platanes,

Sont allongés comme des cadavres.

 

Dès qu’arrive le soir

Et qu’un léger brouillard flotte à travers les arbres,

L’on croit voir apparaître

D’étranges et gigantesques silhouettes

Mises en mouvement

Par le vent de novembre.

 

C’est l’heure où, dans ce monde mystérieux,

Apparaissent les oiseaux silencieux,

Où la chouette solitaire et triste

Guette sa proie sortant de son gîte,

Où rats, mulots, lièvres, souris,

Au ras de terre s’agitent.

 

Dès qu’à nouveau le jour s’est levé,

C’est le silence complet.

Rongeurs, rapaces se terrent

Et, immobiles, se taisent.

Pour eux, plus triste sera encore l’hiver,

Avec ses bourrasques et sa neige.

Jeanne Fourmaux

 

 

 

 

 

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C'est le temps d'avant     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

  Instant magique,
Enfant, sourires, mimiques,
Dans le coeur d'une maman
Qui voit son enfant si grand !

 

Délicieux souvenir
Qui rime avec fous-rires
Dans les yeux d'une mère
Qui pense à son être si cher !

 

C'est le temps d'avant 
Qui glisse doucement !
C'est le temps d'avant
Qui oublie l'enfant,
Devenu un homme maintenant !
Maintenant ! Maintenant !

 

C'est le temps d'avant 
Qui glisse doucement !
C'est le temps d'avant
Emporté par le vent
Enrubanné par le temps
Le temps ! Le temps !

 

Une petite main si fragile
Un Bonheur si facile !
Des pleurs demandant l'amour,
Le réconfort pour toujours.

 

Un gros câlin pour un petit bout,
Un enfant, innocent, après tout.
Mais où est-il ? Pourquoi est-il parti ?
C'est un homme, il a sa vie !

 

C'est le temps d'avant 
Qui glisse doucement !
C'est le temps d'avant
Qui oublie l'enfant,
Devenu un homme maintenant !
Maintenant ! Maintenant !

 

C'est le temps d'avant 
Qui glisse doucement !
C'est le temps d'avant
Emporté par le vent
Enrubanné par le temps
Le temps ! Le temps !

Il a sa vie ! Et sa maman aussi !

Et sa maman aussi !

 Patricia Loughani,

 copyright, octobre 2014

 

 

 

 

 

 

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Et Jeanne entendit la voix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Je voudrais tant m’appeler Jeanne pour entendre

Résonner le timbre chaud de ta mélodie

Berçant mon sommeil, me couvrant de baisers tendres,

Tes éclats de voix, le matin au saut du lit.

L’interphone muet qui m’emplissait de joie

M’envoie ton image neigeuse au ralenti.

Je ressens ton étreinte tout comme autrefois :

La cruelle réalité m’abasourdit.

Fais-moi des signes, parle plus fort : c’est l’hiver

Ne me laisse pas dans cette froide atmosphère.

Je voudrais m’appeler Jeanne pour t’écouter

Me conter la fin de l’histoire inachevée.

 

Sonne l’heure du coma, l’heure où tout s’effondre,

Le corps, l’âme, l’esprit, une part de ma vie,

Terres, chemins et jardins, nul ne peut répondre

Une seule seconde, un déclic de sursis :

Soudain ressurgit l’espoir aux yeux pleins de larmes.

L’attente me susurre un diagnostic fatal

Cette espérance incroyable qui me désarme,

Lancinante ainsi qu’un doux refrain hivernal.

Un lumignon vacillant veut de l’oxygène ;

Il en reçoit si peu qu’il ne crie plus sa peine.

Je voudrais tant m’appeler Jeanne pour t’ouïr

Me dire que ce n’est pas ton dernier soupir.

 

Ce dimanche de Décembre si surprenant

Par les sonorités, de ta voix, disparues,

Ta bouche délicate murmurait autant

Qu’elle pouvait les versets de ta foi férue :

Le cœur serré, je me penchais sur ton visage

Pour mieux déceler les bribes articulées.

Mais en vain, ta volonté redoublée par l’âge

S’obstinait à vouloir toujours tout épeler…

Epuisée, la veille du solstice d’hiver,

Tu nous as chanté « Joie, joie », sur un ton amer…

Je voudrais tant m’appeler Jeanne pour chanter

Avec toi, « O solè mio », durant l’été…

 

Je voudrais tant m’appeler Jeanne, au téléphone,

Pour que tu me répondes rien qu’un petit souffle.

Maman !! Dis-moi !! Je voudrais tant : mais… plus personne…

Ton être absent crie dans ce silence et m’essouffle !!

Les vocalises que tu chantonnais gaiement

S’en sont allées feutrées, sur des nuages blancs…

 

Pour toi, qui me manques, Maman adorée.

 

Maria-Carméla Duhin-Carnélos

Février/Mars 2012

 

 

 

 

 

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L’étincelle

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Je ne veux plus souffrir

Je préfère encore périr

Je te vois en elle

Je vois l’étincelle

Tu m’as contaminée

Et me voici condamnée

Pas besoin de brancard

Il est bien trop tard

Mon être s’est déchiré

Alors qu’il venait de s’enflammer

De l’antidote, j’ai besoin

Je dois rester pour les miens

Balayer les souvenirs

Pour ne pas en finir

Cette terrible blessure

Je l’aurai à l’usure

Ne viens plus m’assiéger

Car je serai armée.

 

Christelle Lesourd

 

 

 

 

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CAMPS DE WASSIGNY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

Sur la colline, dans les bruyères

Sous les ramures des bouleaux

Quand je t’écris : Marthe, je t’aime…

Aime me répondait l’écho

Alors, sous le clair de lune

Je m’en vais bien doucement

Bien doucement en rêvassant

À tes beaux yeux, petite brune

Et j’allais dans le crépuscule

Écoutant dans le grand silence

Du ruisselet …le murmure

Et de mon cœur : les battements.

Roger de VILLERS

1939

 

 

 

 

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 Toi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

En entrant dans le magasin

J’ai cru sentir ton odeur…

J’ai couru au rayon parfum

M’asperger de ta douceur

Je me suis souvenu

De ce temps passé

Où j’ai posé mon dévolu

Sur tes beaux yeux foncés

Mais erreur de ma part

Car une fois fait

Je me suis mis à broyer du noir

Ouvrant une vieille plaie

Dans mon cœur fragile

J’ai pu constater

Avec l’air fébrile

Que je ne t’avais pas oublié.

 

Jérémy Dessaint, 20 ans, Caudry

 

 

 

 

 

 

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 L’ange noir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Au milieu de draps blancs

Dort mon petit ange noir

Où deux frêles seins blancs

S’exposent à mes yeux hagards

Sa chevelure d’or et d’argent

Telle la crinière d’un étalon noir

Cache son sourire d’enfant

Dans la lueur d’un soir

 

Au milieu de draps blancs

Dort mon petit ange noir

Où un silence d’or et d’argent

Pèse sur cette image d’espoir

Sur ses lèvres ce sourire d’enfant

Cassant la pénombre du soir

Où règnent démon et pureté ensemble

Nus dans le même cauchemar.

 

Au lever du soleil

Les cheveux ébouriffés

Elle me glisse au creux de l’oreille

De jolis mots ensorcelés.

Je n’ai jamais vu un sourire pareil

Que celui de mon ange si doux et si léger

Je n’ai jamais connu de ces courbes de sirène

Où l’on prend plaisir à caresser.

 

L’Amour a percé mon cœur

D’une belle flèche noire

Elle m’a apporté joie et douceur

Grâce à mon ange noir.

Cette même flèche a détruit mon bonheur

Et ma fée est retournée dans son manoir

Avec mes rêves et son sourire cajoleur

Elle m’abandonne face au destin du soir.

 

03 Octobre 1999 F. Kurowiak

  

 

 

 

 

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 Laissez ce soir passer le voyageur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 J’ai mal ce soir

Mal aux départs qui vont venir

Mal à ces yeux qui vont pleurer

Aux longs silences à étreindre

Aux mots qu’il faudra taire ou dire

 

J’ai peur ce soir

Peur des soleils qu’il faudra vivre

Des souvenirs qu’il faudra vite éteindre

Peur de l’absence sous mes doigts

 

Je voudrais ce soir m’endormir

Oublier Manchester la Chine ou le Pérou

Ne plus penser au Canada

Ni au Vermont ni à Bali

 

Je voudrais ce soir m’endormir

Sur une épaule sans pays

Boire à des lèvres sans frontière

Et me perdre en des yeux sans regard

 

Ce soir je voudrais m’endormir

Comme mon chien

Avec ma peau mes os mon ignorance

Comme uniques bagages

Et fuir très loin l’angoisse et la laisse des yeux

 

Laissez ce soir passer le voyageur

Vers le train du sommeil et les ports de l’oubli.

 

Henri Lachèze

 

 

 

 

 

 

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PENSÉE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

 

Quind in é mort, in n’eul sé pon qu’in é mort ! Mé ché pou l’z’aute qu’ché diffichile. Pou in Con… bin ché parel…

Traduction :

Quand on est mort, on ne sait pas qu’on est mort ! C’est pour les autres que c’est difficile. Pour un Con… c’est pareil…

HMA

 

 

À celui qui voudrait vivre plus longtemps !

 

- Euch ti chi y voudrot in médicamint pou li resteu in banne sinté et vive pus longtimps.

- Çou qu’teu bos é qu’teu minge bin, çou que teu fînmes, çou qu’teu va vir ché finme dé z’autes, çou qu’teu vas au cinoche o bé au théate, o bé al chasse o bé al pèque, çou qu’teu lit o bé ravisse eul télévisian.  Chi t’eun fé rin tot cha, quo teu vas t’immerdé !!!

Traduction : Celui-ci voudrait un médicament pour rester en bonne santé et vivre plus longtemps. Est-ce que tu bois et que tu manges bien. Est-ce que tu fumes, que tu vas voir les femmes des autres, que tu vas au cinéma ou au théâtre, à la chasse ou à la pêche, que tu lis ou regardes la télévision. Si tu ne fais rien de cela, qu’est-ce que tu vas t’embêter !

HMA

 Pour un miracle.

D’apreu ch’eul Bible Jésus y s’rot né à Bethléem in Palestine, in pays dùque ché gins y s’appell’te : Mohamed, Abdel, Mounir, Aziz, Ahmed, Farid, Omar, Youssouf, Mouloud, etc. Et bin, y l’a quind minme réussi à trouveu 12 copins qu’y s’appell’te : Jean, Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe, Barthélémy, Thomas, Matthieu, Jacques, Simon, Judas... et qu’y buvot’te  du Pinard.....!!!!  Euch’né pon déjà in miraque cha ???

Traduction : D'après la Bible, Jésus est né à Bethléem, en Palestine, un pays où les gens s'appellent : Mohamed, Abdel, Mounir, Aziz, Ahmed, Farid, Omar, Youssouf, Mouloud, etc. Et il a quand même réussi à se trouver 12 copains qui s'appelaient Jean, Pierre, André, Jacques, Jean, Philippe, Barthélémy, Thomas, Matthieu, Jacques, Simon, Judas... et qui buvaient du vin.....!!!!

 C'est pas déjà un miracle ça ???

  HMA

 

 

 

 

 

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Les rails

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Sur les rails

Sifflent

Les rayons pâles,

Giflent

Sur les rails

Tes cheveux pâles

 

Vole

Sur l’aile en pâture

Pensée sublime

Eole

Devine

Le secret des rimes,

 

Le zéphyr

Lutin vespéral

Sur la rose

Parfois dépose

Le doux aiguail

Du souvenir.

Saint-Hesbaye

 

 

 

 

 

 

 

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 Cafard capharnaüm

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Dans ma tête un coin de ciel noir

Tourne en boucle des souvenirs

 

Dans ma tête un coin de ciel rouge

Contemple les erreurs d’une vie dévastée

 

Dans ma tête un coin de ciel gris

Compte les manques et les regrets

 

Dans ma tête un coin de ciel blanc

Caresse ton visage dans un lit aux draps blancs

 

Dans ma tête un coin de ciel bleu

Cherche un sourire à poser sur tes lèvres.

 

12 avril 2013 Thérèse Leroy

 

 

 

 

 

 

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 Un mot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

Quel doux chant que ce simple mot, Amour,

Ce mot qui caresse mon âme en même temps qu’il me crucifie.

Ce mot mille fois galvaudé mais que je n’arrive pas à prononcer tant je le trouve sacré.

C’est juste un effleurement du bout des doigts, du bout des lèvres,

C’est le souffle léger d’un ange qui passe, caressant de son aile une âme meurtrie.

Amour ami, Amour tendresse, Amour passion, Amour tristesse, Amour….

Qu’il est donc vaste, ce mot, pour englober autant de nuances.

C’est un bouquet de fleurs à lui tout seul,

C’est une palette de peintre,

C’est un kaléidoscope de sensations…

 

Février 2014 Thérèse Leroy

  

 

 

 

 

 

 

Page 22

 

Ce n’est qu’un adieu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 Dans ma chute ascensionnelle je dors.

Quand je m’éveille je suis mort.

Dans la paix du seigneur

Là est mon heure ;

 

Demain c’est mon dernier voyage

Sans aucun bagage ;

Vous allez me manquer,

J’avais encore à vous aimer.

De vous tendre les bras je n’ose,

C’est ce que la mort m’impose.

 

Emporté vers ma dernière demeure,

Entouré, j’entends les rumeurs.

Certains commencent à me trouver du talent

Regrettant que je ne sois plus vivant.

D’autres que j’ai bien gagné ma place,

Ceux qui n’osent se regarder dans la glace.

 

J’observe, par le judas de mon dernier appartement,

La scène des amis sincères dans leurs comportements.

Si demain je devais vous revenir,

Combien en resterait-il à bâtir l’avenir ?

 

De vous retrouver devant le jugement dernier,

Qui serait condamné ? Qui serait pardonné ?

Je serai encore une fois en ascension

Pour retrouver de nouvelles sensations.

 

J.C Jacquemin

 

 

 

 

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Aquarelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Ah ! Peindre avec des mots

De mon cœur à ma plume ;

Et les enluminer de paillettes d’argent !

Dans un cadre doré,

Sous un croissant de lune,

Venir les illustrer

Aux couleurs du printemps.

 

Ah ! Peindre avec des pleurs

La complainte de l’âme !

Puis amoureusement,

En délivrant les mots,

Dénoncer un chagrin,

Célébrer une flamme,

Sous le jet de ma plume

Aux lyriques sanglots.

 

Ah ! Repeindre d’humour,

Une joie défaillante !

Ma poussière de rimes,

La renvoyer au ciel ;

Et sous les retombées

D’une onde scintillante,

Mon poème d’amour

Prendra des tons de miel.

 

Geneviève Bailly

 

 

 

 

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Rien qu’une Maman

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 Toi qui as donné la vie

Et fais régner le bonheur,

Tu protèges toujours ton petit

En le serrant sur ton cœur.

 

Toi qui sais tant consoler

Et bien souvent pardonner,

L’amour et la tendresse

Sont toute ta vérité.

Toi prodigue de caresses

Pour ceux que tu chéris,

Tu es l’enchanteresse

Qui berce notre vie.

 

Les années passeront,

Bien des choses vieilliront,

Mais tant que tournera le temps

Tu resteras toujours une maman.

 

Albert Jocaille

 

 

 

 

 

 

 

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  Confidences sans oreiller

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

Comment peut-on s’entendre ? Pour l’Amour d’une femme, on est prêt à perdre la vie, avec ou sans les honneurs. Et vous, pour l’Amour d’un homme, vous donnez la vie. Nous sommes le jour et la nuit. Nous faisons les deux tours du cadran. La petite et la grande aiguille qui se courent après sans cesse. Nous faisons les vingt quatre heures du temps et le circuit est sans fin. Nous formons un tout mais on n’est jamais ensemble...

 

Je suis sur le cul qu’on me l’ait fait croire et de l’avoir cru. Comment peut-on faire cohabiter des êtres aussi différents ? Et si longtemps ? Je crois vraiment qu’il faut arrêter d’être hypocrite. Je ne suis pas là pour participer à votre épanouissement physique et mental. Je ne suis ni jardinier, ni un soleil, pour ça. Je ne suis pas votre chéquier ni votre larbin. Je ne suis qu’un modeste être humain encore quelque peu humanisé, sans aucun désir de remettre en questions vos certitudes du moment. Je vous respire comme des jolies fleurs parce que vous savez exhaler vos parfums, piégeant, aux bonnes heures, les bons passants dignes de votre offrande. Mais alors, je vous laisse sur votre chemin, sans rien déranger, sans rien modifier à votre course échevelée. C’est la supercherie de la Nature la plus sublime, pour perpétuer l’espèce humaine, que de nous faire croire à l’Amour.

 

Si jeunesse savait, notre planète serait encore vierge... Je m’en veux de ma crédulité de jeune homme, pour avoir mis mes pas dans ceux de mes aïeux, pour croire qu’ils avaient fait le meilleur choix. Pour suivre un exemple devenu désastreux. J’ai perpétué l’espèce à mes dépens. Je me sens berné depuis le premier jour de ma respiration. J’ai cru aimer parce que je faisais l’Amour à un corps, encore et encore, les frissons et les gémissements étaient ma couronne de Roi. J’étais aveugle et le roi des cons, à contresens de mes sens parce que les hormones commandent tout.

 

C’est bête un homme quand il pense avec son sexe. C’est même une bête. J’ai rendu mes armes, mon corps est au repos. Je peux regarder une femme avec tous ses artifices, elle ne déclenche plus le feu dans mes veines. J’ai quitté l’autoroute de ces sensations avec ces paysages de mauvais décors, ces épaisseurs de carton pâte, ces vagues odeurs outrancières de parfum chimique.

 

Pour une femme, je me suis longtemps forcé à être ce que je ne suis pas. Vivre à deux est un devoir. A trois et plus, c’est un sacerdoce. Il faut être jeune et inexpérimenté pour croire mener cette entreprise dans le meilleur hospice... Adieu les humeurs changeantes de ces dames comme des nuages incertains dans le printemps. Adieu les lits trop petits, pour nuits sans amour. Adieu miroir aux alouettes.

 

Les mille facettes aveuglantes de ta beauté ne m’éblouissent plus. Tu peux ripoliner ton visage d’épaisses couches de peinture d’encore futures guerres, je ne te donnerai pas mon calumet de la Paix... Tu peux t’accoutrer comme une princesse, comme une déesse ou comme une forteresse, je suis las de tes atours, je ne tourne plus autour. Et tes douves, je les laisse à tes poissons rouges... Tu peux t’habiller à la mode du moment et laisser déborder ton ventre, puisqu’on l’a vu dans des magazines. Tu peux te parer de tous tes bijoux pour tenter de briller encore, tu n’alourdis que tes oreilles pendantes. Tu peux te parfumer à toutes les fioles, à tous les bocaux, te frotter à toutes les fleurs, je suis imperméable à ces odeurs troubles. Tu peux repeindre tes cheveux, les coiffer aux plus grands couturiers capillaires, les décorer comme un arbre de Noël, tu sais le nombre qu’il reste dans ta brosse quand la glace te regarde et te fait outrage. Tu peux te colorier les lèvres, les yeux, les ongles, tes crayons sont mal taillés. Tes appâts sont rances et tu ne sauves plus les apparences.

Je ne suis pas là pour mentir et te dire que tu es encore belle, demande à ton miroir...

 

J’aime bien vous regarder de loin, merveilles du Monde. J’apprends à vous ignorer et je commence à vivre.

 

Adieu encore les retards, les extravagances, les vagues à l’âme sans marée haute, ces états d’âme à panser pour ne plus penser. Adieu les programmes télé, le gigot du dimanche et la belle sœur qui va avec, adieu la lassitude et cette intolérance apprivoisée. Adieu les colères et les cris imbéciles, les jalousies absurdes, l’intempérance latente, les rancunes éternelles, les silences vengeurs... Adieu les bouquets de fleurs qui dérangent parce qu’on n’a pas le pot qui va avec... Adieu les tristes câlins bâclés du samedi soir... Si la vie est une montagne à gravir, la cordée arrive à se haïr bien avant et qui coupe la corde en premier ?

 

Oui, je vous observe de loin et sans grand intérêt. La vie est belle quand je regarde ailleurs que vos frasques, mes oreilles ont cessé de siffler. Je reprends goût à une autre manière de vivre, sans vous installer en Reine, dans mon emploi du temps. J’ai pu m’échapper de votre emprise, sans drogue, sans bière et sans maîtresse. A force de prendre des coups, je n’ai plus qu’à regarder mes cicatrices pour me conforter dans ces évidences ; pourtant, j’aimerais parfois tellement me tromper...

 

Ma copine vit dans son château et ses fenêtres sont ouvertes. Dans ses courants d’air, moi, pour ne pas prendre froid, je la visite, de temps en temps, toujours couvert… Tu me donnes ta main ? Tu es glacée ? Alors, laisse-la au fond de ta poche.

Pascal Dupont

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

1er   Prix 

 

Catégorie Calligramme

 

 Le feu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

 

 

 

 

Je suis : la fascination du Pyromane,

Envouté par la vue des flammes

Qui vont jusqu’à lui brûler l’âme.

Sans le souffle de l’air : je meurs !

Mais l’eau est mon principal prédateur.

 

Le feu des bûchers : des hérésies en son temps,

Le purificateur.

Et pour la Nature, face à son pillage par l’homme :

Son vengeur,

Par l’intensité de mes grands incendies ravageurs

Et la puissance des coulées de lave, sorties de mes volcans

Destructeurs

 

Garigues et forêts

Sont mes sites préférés, mais :

En été, je ne boude pas les étendues

Des champs de récoltes des hommes : ben entendu !

 

Texte du CALLIGRAMME « FLAMBOYANT »

Gérard Rossi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

2ème   Prix 

 

Catégorie Calligramme

 

Cette nature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je suis l’enfant de l’eau, elle est mon élément

Qui vient bercer ma vie et mes jeux très souvent,

Je confie mes bateaux à son ruisseau sauvage

Gonflé par les averses ou par la pluie d’orage.

 

Je suis l’enfant du vent qui rugit sous la porte

Quand souffle la tempête sur la feuille qu’elle emporte,

Quand sa colère s’apaise et devient une brise

Oubliant les dégâts que le temps cicatrise.

 

Je suis l’enfant du feu quand gronde le tonnerre

Et que l’éclair foudroie les beautés de la Terre,

Tandis que fuit le lièvre apeuré par le feu

Poursuivi par le ciel devenu coléreux.

 

Mais je suis avant tout l’enfant de cette Terre,

Univers merveilleux d’amour et de lumière,

Où les elfes sans bruit emportent les reflets

D’une étrange Nature aux multiples secrets.

 

Gisèle Houriez MACAREZ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Haut

 

CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

1er   Prix 

 

Catégorie Conversation insolite

 animal-végétal

 

 L’abeille et la fleur

 

« Mille bonjours ! élue de mon cœur »

Dit l’abeille à la petite fleur.

« Vous êtes bien familière… »

Répond la belle un peu fière.

« Puis-je me reposer, un instant, à vos pieds ? »

« Que feriez-vous donc à mes pieds ?

Vous pourriez vous faire écraser !

Profitez de mes pétales. »

Dit-elle au petit animal.

« Mais arrêtez ce bourdonnement,

Qui couvre la complainte du vent.

J’ouvre bien grand ma corolle,

Peut-être suis-je un peu folle… »

C’est alors que l’insecte bourdonnant

Ecoutant son instinct de récoltant,

Puise au cœur de la fleur le doux nectar

Et s’empresse de fuir, dare-dare…

« C’est donc ça que vous vouliez de moi ?

Dit la belle fleur, avec effroi.

Pour vous, j’aurais donné mon cœur,

Relancez donc votre moteur,

Et disparaissez dans le ciel,

Pour aller faire votre miel ! »

De cette futile aventure,

Notre pauvre fleur au cœur pur,

Ne pense déjà plus à sa peine.

Mais juste à… la petite graine !

Guislaine Laurent

 

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

2ème  Prix 

 

Catégorie Conversation insolite

 animal-végétal

 

 Le secret

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

 

-A peine mes pétales défroissés, que je les ai sentis couverts de petits pas pressés.

Est-ce toi qui me piétine ainsi ?

 

-Oui, c’est moi, mais je ne voulais certes pas t’inquiéter

Je suis une abeille et cherche pour ma reine des parfums délicats.

 

-Alors quelle déception t’attend,

Je suis une pensée et n’ai que très peu de ce que tu recherches ;

 

-Je sais cela, mais si je t’ai frôlée d’aussi près, c’est pour t’admirer !

Comment fais-tu pour être si jolie, si délicate ?

 

-Vois-tu, je suis petite et près du sol, alors je m’efforce, avec tout ce qui m’entoure

Le soleil, la pluie, le vent même, les herbes, les arbres

De coordonner, nuer, satiner tout cela, afin d’offrir aux regards une jolie fleur.

Mais tu m’intrigues et je dois te dire ; un oiseau un peu… bavard s’étant posé,

M’a avoué avoir trempé son bec dans un liquide… d’une saveur exquise,

Et en garder un inoubliable souvenir.

Est-il vrai que tu fais une chose aussi délicieuse ?

 

-C’est bien vrai, mais avec mes sœurs, qui sont nombreuses,

Nous butinons, butinons, encore et encore, toutes les fleurs parfumées.

Après bien du travail, nous obtenons cette douceur… le miel

Mais voilà, lorsque nous allons enfin le goûter

Un être étrange, tout enrubanné, nous enfume et nous sommes forcées de nous enfuir.

 

-Oh ! comme les Roms alors…

Je les ai vus passer, leurs yeux piquaient, pleuraient, c’était très triste.

Pourtant, l’un d’eux s’est penché, a choisi et cueilli

L’une d’entre nous et l’a offerte à son amie.

Malgré ses yeux pleins de larmes, elle l’a prise et lui a souri,

Cette tendresse m’a beaucoup émue.

 

-Sois rassurée, nous les abeilles, pouvons retourner dans notre ruche… vide de miel !...

Alors notre travail est de toujours tout recommencer.

Ecoute jolie pensée, puisque tu ne peux te déplacer, je reviendrai et déposerai

Sur un de tes pétales, une goutte de miel,… ce sera notre secret…

 

Jeanne-Marie Bougenieres

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

3ème  Prix 

 

Catégorie Conversation insolite

animal-végétal

 

 Deuxième Eden

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

Haut

 

 

 Lové autour d’un pommier, un serpent songeait

Tout haut : -Hum ! Avons-nous eu raison d’inculquer

La connaissance à l’humanité ? Qu’a-t-elle fait ?

-L’homme et la femme, en tâtonnant, ont progressé

Lui suggéra l’arbre chargé de fruits mordorés.

-Leurs livres d’histoire ne me parlent que d’atrocités.

-Regarde ce qu’ils ont bâti, leurs villes, leurs cités,

Les monuments, les cathédrales et leurs musées.

-Ils sont trop nombreux et ne font que polluer.

Dans leurs villes, l’air sain, on ne peut plus respirer,

Leurs champs sont maltraités et l’eau empoisonnée.

-Oui, ça je sais. J’y ai d’ailleurs déjà songé

J’ai aussi commencé à les sélectionner.

-Toi, un végétal rivé au sol que peux-tu ?

-Gaïa, la terre a décidé de tout changer.

Grâce aux plantes, l’homme peut se nourrir et respirer.

Une plante peut soigner ou aussi empoisonner.

Elle peut intoxiquer et rendre prisonnier.

Coca, tabac, pavot, cannabis, L.S.D.,

Aussi l’alcool à partir de plantes, fabriqué

Créent l’accoutumance, l’homme qui va en abuser

Sera éliminé et la terre purifiée.

-Fol est celui qui a besoin de se droguer !

-La folie a depuis trop longtemps le monde dirigé !

L’argent, ce roi du monde, n’est que du papier.

L’idole des hommes avec du bois réalisé !

Le temps est venu, dans le monde, de tout changer !

-Cette fois, c’est la sagesse que je vais proposer

En offrant une nouvelle pomme à l’Humanité !

 

Joël Herbin

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

2ème  Prix Jeunesse

 

Catégorie Conversation insolite

animal-végétal

 

Bonjour

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

 

Un beau matin du mois de mai,

Un gentil chien se promenait.

C’est alors que pris d’une envie naturelle,

Il leva la patte… sur un arbre frêle.

« Hé bonjour ! » dit l’arbre un peu vexé.

« Bonjour ! » répondit le chien ennuyé.

« De quel droit te permets-tu de m’inonder ?

Et sans prendre le temps de te présenter ! »

« Je m’appelle Sam, le lévrier ».

« Moi, je suis Pomme, l’arbre fruitier ».

« Je te souhaite une très bonne journée ».

« Et moi de même ! » répondit le pommier.

Depuis ce jour, tous les matins,

Pomme et Sam disent avec entrain,

Un petit mot de tous les jours : « BONJOUR ! »

 

Typhaine Hoesart 8 ans

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

1er Prix Jeunesse

 

Catégorie Calligramme

 

Le tour du ciel en quatre-vingts… secondes

  

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mes dictées cousues de fautes,

Mon livret sans bonnes notes,

On me disait dans la lune

Ou dans les bras de Neptune…

 

La fée, rouge de colère,

Contre moi se met en guerre !

-« Pitié ! » lui dis-je en pleurant :

-« Je vous promets d’être grand ! »

 

Or, en un éclair, la foudre

Brusquement, vient me dissoudre :

M’envoie près d’un bel oiseau

Qui m’apprend à siffler… faux.

 

Allant de plus en plus haut,

Il fait de plus en plus chaud !

Me voilà près du Soleil,

Son feu brûle mes oreilles…

 

L’odeur de carton grillé

Taquine soudain mon nez…

Mais quoi ?? Je suis cerf-volant !!

La frayeur des goélands !!

 

La mouette, au doux plumage,

M’emmène sur les nuages,

Mon corps de papier vitrail

Bouge comme un éventail…

 

Elle est prête à repartir,

M’assurant de revenir,

Si je fais bien chaque soir,

Mes leçons et mes devoirs.

 

Dans les airs nous danserons,

Sur la mer nous tournoierons,

Planant au-dessus des dunes,

Aussi légers que ses plumes…

 

Puis, déjà, je me réveille,

Le cœur gros, plein de sommeil…

Terminer mon rêve bleu,

Devenir l’enfant studieux,

 

Je veux voler comme Icare,

Mais obéir, sinon gare !...

Ma maman tout étonnée,

Me couvre alors de baisers…

 

Théo Duhin 11 ans

 

Taille originale de l’œuvre : 24 cm x 60 cm

Technique : collage avec 

utilisation de sable fin et coquillages

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CONCOURS LA CAUDRIOLE 2014

3ème Prix Jeunesse

 

Catégorie Calligramme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La bataille des 4 éléments

Maison de l’Enfance et de la Famille de Caudry

 Groupe animé  par Pauline Bonneville

 

01/04/03 Emilie 11 ans

25/06/04 Camille 9 ans

05/10/05 Lola 9 ans

26/03/02 Pauline 12 ans

Foyer de l’Enfance Boulevard du 19 Mars 1962 59540 CAUDRY

Titre : la bataille des 4 éléments

 

Taille originale de l’œuvre : 65 cm x 50 cm

Technique : collage avec utilisation de vraies feuilles d’arbre

 

 

La Terre

 

Aidez-moi je suis là

Au secours, au secours

Venez à ma rescousse

 

Pierre est maléfique

Il souffle pour me détruire

Paul est mon ami

Il pleure pour me secourir

 

La Pluie

 

Laisse la Terre tranquille

Trop d’humains y vivent

Ne la laissez pas mourir

 

Le Vent

 

Les humains sont pires

Les usines l’asphyxient

Ils pensent qu’à la détruire

 

Emilie 11 ans     Camille 9 ans     Lola 9 ans     Pauline  12 ans

Taille originale de l’œuvre : 65 cm x 50 cm

Technique : collage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 MOTS CROISES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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