LUCIOLLE

TEXTE PARUS DANS LA CAUDRIOLE, EXTRAIT DE SON

RECUEIL DE CONTES ET POESIES

 

                                                                                                                       RETOUR SOMMAIRE

 

C32 :                ODE à Notre AMOUR

C31 :                       SANS TOI

C30 :               LE PARCHEMIN

C29 :                             MOI

C19 :           COMME DANS UN REVE

C17          DEUX CRIMES EN UN

C16 :                           ET SI

C15 :                  LE P’TIT OISEAU

C14 :          UNE JOURNEE MAGIQUE

C13 :                     SI JE SERAIS

C12 :          RENARD ET L’ECUREIL

C11 :          PAPIER MAGIQUE

C10 :                   L’ESCARGOT

C9 :          L'OURSON

C8 :                 FOURMI

C7 :     LE RICHE MALHEUREUX

C6 :       LA FONTAINE MAGIQUE

C5 :                        2001/2002

C4 :     REQUIEM POUR LE TABAC

C3 :     LE RICHE MALHEUREUX

LES FLEURS

C2 :          AMOUR DE SORCIERE

C1 :            SAISON DE ROSES

LES TOURNESOLS

SI J'ETAIS

 

 

 

C32

 

ODE à NOTRE AMOUR

 

Tu n’es pas parfait

Mais tu as tout ce qui me plait

Tu me fais rêver

Même quand je suis réveillée

 

Tu es la note qui manque

Sur la plus belle des portées

De l’Ode à notre amour

Pour qu’il dure toujours

 

Tu es la flamme

Qui éclaire mon âme

Et qui la conduit

Vers ton esprit

 

Tu es mon Ode à l’amour

Que je chanterai tous les jours

Pour te dire que je t’aimerai toujours

Et te prouver mon amour

« Ode à Notre Amour »

 

 

 

 

 

 

C31

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

SANS TOI

 

Une seconde sans toi

C’est comme ma vie

Très loin de toi

 

Comme un verbe

Sans sujet

Comme un pré

Sans herbe

Comme une porte fermée

Sans l’unique

Comme des pages

Sans images

Comme une plage

Sans coquillage

 

Une journée sans toi

C’est pour moi

 

Comme une nuit

Sans lumière

Comme une pluie

De poussière

Comme un mot

Sans lettres

Comme un stylo

Sans encre

Comme une poésie

Sans auteur

Comme un pot pourri

Sans odeur

 

Une vie passée

Sans toi

C’est une vie gâchée

Pour moi

 

 

 

 

 

C30

 

 

Le Parchemin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

Au bord de l’eau

J’ai trouvé un sac à dos

J’y ai glissé la main

Et j’ai trouvé un parchemin

 

J’ai du escalader une montagne rocheuse

Traverser une forêt ennuyeuse

Une rivière boueuse

Et une île merveilleuse

 

J’ai du suivre un alligator

Pour traverser un lac d’or

J’ai ouvert un coffre fort

Et dedans il y avait mon trésor

 

Mon trésor c’était toi

Et depuis ce jour là

Je ne pense plus qu’à toi

 

Et à ce parchemin

Qui n’a jamais quitté ma main

 

 

 

 

 

C29

 

 

Moi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

Elle rêve de passion

Lunatique, c’est impossible

Originale, elle l’est quand elle veut

Imaginative, quand elle peut     

Sensible

Elle adore la tentation

 

Moi

Je suis comme ça

Je ne changerais pas

Si ce n’est pas mon choix

Je m’aime comme ça

Et voilà

 

luciolle

 

 

 

 

C19

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

Comme dans un rêve!

 

    Un matin, en me réveillant, je me suis retrouvé dans un arbre ; autour de moi il y avait un ver je lui ai demandé : <<Que fais-tu là ? >> il m'a répondu : <<Mais tu es une pomme, >> Je lui ai dit qu’avant j’étais une jeune fille pourtant. Alors il m'a raconté que le magicien Milou m’avait sans doute jeté un sort.  Que tous les jours, je me transformerais en quelque chose et que ce sort durerait huit jours.

    Je priai le ver de ne pas me manger. Alors il partit.

    Soudain l’arbre se mit à trembler et je tombais. Un vélo arriva alors. Je crus qu’il allait m’écraser ; mais non ! Il m'a juste frôlé. Soudain un loir arriva et m’emmena chez lui pour me mettre dans un panier avec plein d’autres fruits.  La nuit tomba et je m’endormis.

 

    Le lendemain matin je me réveillai, j’étais une femelle écureuil, je sortis de chez le loir et montai à un noisetier parce que j’avais faim ; mais je n’arrivais pas à casser les noisettes c’est alors qu’une écureuille me le montra et m’invita chez elle. Elle me présenta sa famille et m’amena dans une petite forêt pour y voir son oncle Poupinou le lapin.  Il nous invita à manger chez lui : en entrée, il y avait carotte aux noisettes, le plat était carotte avec pomme de terre et en dessert un gâteau aux noisettes.

 

    Après la sieste nous sommes allées à la rivière voisine car mon amie Nutzette avait rendez-vous là bas avec ses amis ; ensuite nous sommes allées dans un tronc d’arbre et là, il y avait un bar, une piste de danse et plein de monde. Après avoir dansé, nous sommes allées manger une bonne glace à la noisette et puis nous sommes allées nous coucher.

 

    Après avoir préparé mon lit de feuilles, j’ai dit à Nutzette que demain je ne serais plus là.

Ensuite je me suis endormie.

 

    Lorsque je me suis réveillée, j’étais un oiseau. Mais je ne savais pas du tout voler ; alors un moineau qui passait par-là,  m’aida, Je savais très bien voler. Tout à coup ! Un chat me courut après, je m’envolai puis me posai sur une branche, j’étais affamé.

   

    Au loin je vis un poulailler, je m’envolais vers lui. Dans le milieu de la cour il y avait des graines ; alors je les mangeais. Je remontais sur une branche qui soudain la branche craqua ; je me retrouvais par terre et je ne pouvais plus voler. C’est alors qu’un petit garçon arriva et m’emmena chez lui et me soigna. Il me mit dans une cage pour que je puise m’y amuser.

Il y avait une baignoire, une balançoire et des graines dans un pot.

Un moment plus tard j’ouvris la porte de la cage et m’envolais vers un arbre, je m’y endormis.

Quand j’ouvris les yeux pour voir ce que j’étais devenu aujourd’hui, je ne vis que des grandes herbes, dans une flaque d’eau je vis que j’étais devenu une fourmi. Tout était plus grand que moi, des gouttes d’eau tombaient des herbes.

Soudain toute une colonie de fourmis portait une pomme, j’eus envie de les aider. Arrivée sous la pomme, une fourmi me parla et me demanda si j’étais nouvelle, je lui répondis que oui, alors elle me prit la main (excusez-moi, je voulais dire la patte) et m’emmena dans un trou, il y avait plein de fourmis qui travaillaient.

Ensuite nous remontâmes pour visiter le haut, quand tout à coup, tout se mit à trembler et des pieds tentaient de nous écraser. Un papillon est venu à notre aide.

Avec le papillon, nous nous sommes promenés et il nous a invitées à manger dans sa maison. Dans l’après midi, nous sommes allées à la réunion des insectes, il y en avait de  toute sorte,  tout le monde  parlait en même temps. A la fin de la réunion, tous se rejoignirent chez « Insecto » le bar le plus grand d’Insectiville. Lorsque le soir tomba, tout le monde se mit à danser ; un peu plus tard dans la soirée, je suis allée me coucher dans un bouchon de stylo.

Le lendemain, à mon réveil, j’avais des pétales et une tige. Conclusion ! J’étais une fleur. J’étais seule au centre d’un champ de blé, tous les épis qui m’entouraient  ne voulaient pas me parler ; sauf un tout petit qui était rigolo.

Etre une fleur ce n’est pas marrant, on ne peut pas bouger et on est toute petite.

 

Quand soudain quelque chose me fit des chatouilles, c’était un joli petit papillon qui se reposait sur moi. Je lui demandai s’il pouvait me cueillir pour m’emmener faire une promenade mais il m’a répondu qu’il ne pouvait pas car il n’avait pas assez de force. Mais son ami le moineau pouvait m’aider.

Après un quart d’heure, le papillon et le moineau arrivèrent, le moineau me cueillit et repartit après que je lui fis mes remerciements.

Puis avec le papillon nous sommes allés nous promener, j’étais installé sur son aille gauche et je suis tombé de son aile prés d’une jolie maison.

Une petite fille me prit dans ses mains et m’emmena dans la maison, elle me mit dans un vase avec d’autres fleurs. Quand la nuit se mit à tomber, le papillon, venu me dire bonsoir, se posa sur mon pistil et nous nous sommes endormis.

Après un bon sommeil, je me suis réveillée. J’avais froid. Autour de moi il y avait plein de gouttes d’eau ; elles me dirent que j’étais une goutte d’eau.

Je regardai autour de moi et là, il y avait la fleur que j’étais avant,  avec le papillon.  Comme la fleur était fanée, la fille renversa mes amies ; et moi, je me suis retrouvée à terre car elle m’avait fait tomber.

Elle me ressuya avec une éponge. A l’intérieur de celle ci, il y avait plein de trucs. Soudain elle tordit l’éponge et je me suis retrouvée dans l’évier. Une coccinelle arriva.  Je grimpai sur son dos et  elle me déposa dans le jardin sur une fleur. Là, il y avait plein d’autres gouttes, il y avait même le mariage de deux gouttes.

Puis après avoir mangé et s'être bien amusé, et comme le soir arrivai, je m’endormis dans une touffe d’herbe.

 

Le matin après avoir bien dormi, j’avais envie d’une souris. Je me disais dans ma tête que je devais être un chat. Soudain une petite souris passa devant mes yeux et je l’attrapai. Puis je la mangeai. Elle était délicieuse.

Comme j’avais encore faim, je m’arrêtais devant une maison et miaulais. Quand tout a coup, un petit garçon ouvrit la porte et me prit dans ses bras ; comme je miaulais fort, il me donna du lait, il dût croire que j’avais faim.

Toute la matinée, nous jouâmes à la balle. A l’heure de midi, il partit manger et il me mit dans une boite à chaussure avec une couverture, et à coté un bol de lait et une assiette de pâté pour chat.

Après avoir bien mangé et bien bu,

je m’endormis. Vers quatre heures, enfin je me réveillai et partis à la chasse aux souris. Ensuite je jouai avec le petit garçon. Vers le soir il m’emmena faire un tours et me montra son école.  Après avoir mangé, il me remit dans la boite  à chaussures et il me lut une histoire jusqu'à ce que je m’endormisse.

 Enfin  le huitième jour arriva. C’était ma dernière transformation, celle ci était en chien. En me réveillant, je me léchai les babines. Comme chaque jour, j’avais faim et je dus me promener pour trouver à manger.  Je vis une poubelle derrière la boucherie. Dedans il y avait encore plein de saucisses délicieuses,

Ensuite je vis un autre chien qui jouait tout seul à la balle ; alors je courus jouer avec lui.

Après s’être bien amusé, nous nous sommes reposés sur l’herbe. Puis je suis parti me promener.

 

J’étais sur la route, quand tout a coup un camion arriva sur moi. Je fermis les yeux et le klaxon retentit. J’ouvris alors les yeux et je me retrouvais dans mon lit.  Mon réveil sonnait toujours.

Je me regardai dans la glace de l’armoire. J’étais redevenue normal.

 

Je quittai mon lit et descendis les escaliers.  Je racontai tout à mes parents.  Puis je décidais d’écrire cette histoire ou ce rêve plutôt.

LUCIOLLE

                                                                                                      (2002)

 

 

 

 

 

 

C17

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

PRIX Encouragement - seule participation jeune

Eloïse OLIVIER de Ligny en Cis

 

DEUX CRIMES EN UN

 

 

Ce jour-là, nous partions mon époux et moi, déjeuner chez notre amie Sandra qui vivait seule depuis  un mois, suite au décès de son mari Cédric.

Alors que nous allions sonner à la porte, nous la vîmes nous ouvrir avec de terribles larmes qui inondaient son visage.

Nous la questionnons mais elle ne veut rien dire. Nous l’avons laissée tranquille.

Puis arriva Marine et Stanislas, le frère de Wladik mon mari. Nous étions là pour fêter l’anniversaire de Sandra.

Je lui ai offert un gilet noir et Marine un pantalon noir. Nous nous sommes bien amusés, et vers une heure du matin, je proposai à Wladik de rentrer.

A 6 heures pile, le téléphone sonne. C’est la police. Sandra a été retrouvée morte près de chez elle.

En larmes, je partis annoncer la terrible nouvelle à mon mari qui dormait du sommeil du juste. Wladik me consola du mieux qu’il put. Mais nous devions avertir Marine et Stanislas. Wladik s’en chargea, il leur demanda de passer à la maison pour discuter de ce que nous avions vu chez Sandra.

A midi trente, nous étions à table. Soudain je leur dis que nous devrions ouvrir notre propre enquête ; car hier Sandra semblait très triste et nous cachait sûrement quelque chose.

Pour commencer notre enquête, nous allions, Marine et moi, voir notre ami Antoine qui est policier.

Grâce à ses collègues qui travaillent sur cette enquête, il nous apprit que Sandra se trouvait enceinte de trois mois.

Nous repartîmes rejoindre Wladik et Stanislas qui avaient réussi à trouver l’adresse de Cédric. Nous leur fîmes part des premiers résultats de l’enquête. Antoine savait qu’elle avait été tuée par un coup de couteau dans le ventre et que son médecin était le Dr Marco. Wladik et Stanislas partirent chez Cédric. Marine et moi devions parler au Dr Marco.

Par chance, il se trouve chez lui.  Nous lui demandons qui pouvait être le père ; il confirma que Cédric était bien le Père. Sandra le lui avait dit. Curieuse comme je suis, je tenais à savoir si Sandra en avait informé Cédric. La réponse fit négative.

J’en conclus que Sandra le lui aurait annoncé le soir du meurtre.

Je pris mon portable et je demandai aux hommes de rentrer.  Lorsque nous fumes réunis, je leur fis part de mes conclusions. Ils pensaient comme moi. Pour en savoir plus, nous décidâmes de revoir Antoine

Au commissariat Antoine nous montra le couteau avec lequel Sandra avait été poignardée. Il s’agissait bien de celui de Cédric. On le lui avait offert pour ces vingt cinq ans. Nous n’en fîmes pas mention. Il nous fallait voir Cédric au plus vite.

Arrivé chez lui, nous lui demandâmes  si Sandra ne devait pas le rencontrer hier soir, et lui parler d’une chose importante. Devant son affirmation et dans un élan d’énervement je lui dis :

<< C’est toi qui l’a tuée ! Parce qu’elle était enceinte de toi et que tu ne veux pas d’enfants. Tu as pris ton couteau et tu le lui as enfoncé dans le ventre ! >>

Il nia du mieux qu’il pouvait. Mais je savais que pour savoir une vérité, il suffit de dire un mensonge.

<< Sandra était bien habillée d’un pantalon noir et d’une veste en jeans ? >> Lui dis-je.

<< Non ! Elle était habillée d’un pantalon en jeans et…. d’une veste noire. >> Me répondit-il.                

<<  Donc tu l’as vu hier soir ? >>

<< Oui ! >>         

<< Que s’est-il passé ? >>

Cédric commença son récit :

<< Sandra est bien venue le voir, et elle lui a dit se trouver enceinte. Je ne voulais pas de cet enfant.

Alors elle a saisi mon couteau qui se trouvait sur la table, et me dit :

«  Si tu ne veux pas de l’enfant, il doit mourir et moi avec ! »

Elle s’est enfoncée le couteau dans le ventre. J’ai paniqué, j’ai eu peur de la police à causse de mon passé, j’ai eu peur d’aller en prison. Ainsi, j’ai ramené Sandra chez elle. >>

Nous appelâmes Antoine ! Cédric narra de nouveau son histoire.

Entre temps, nous avons pensé que Sandra n’aurait pas dû ou pu mourir ainsi.

C’est l’arrivée de la mère de Cédric qui vit son fils menotté, qui mit fin à l’énigme.

<< C’est moi qui l’ai tuée ! J’ai aperçu Cédric qui ramenait le corps de Sandra. Je l’ai suivi, et après son départ, je me suis aperçu que Sandra vivait encore. Plutôt que d’appeler les secours, j’ai fait en sorte qu’elle meure tout de suite >> Raconta-t-elle en larmes aux policiers.

Nous rentrâmes chez nous pour tenter d’oublier cette triste histoire.

Un an plus tard !

Nous nous sommes retrouvés pour la messe d’anniversaire. Je suis enceinte de quelques mois d’une fille et Marine d’un petit garçon. Nous sommes très heureux et avons oublié ce drame pour ne conserver qu’un bon souvenir de notre amie Sandra.

                                                                                             Eloïse OLIVIER  dit LUCIOLLE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C16

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

ET SI…

 

Et si j’étais un chat

Je serais un havana

 

Et si j’étais un chien

Je serais un sibérien

 

Et si j’étais un prénom

Je serais Manon

 

Et si j’étais un oiseau

Je serais un touraco

 

 

 

 

Et si j’étais un tableau

Je serais un Picasso

 

Et si j’étais un animal

Je serais le quetzal

 

Et si j’étais un fruit

Je serais un kiwi

 

Et si j’étais un pays

Je serais Haïti

 


 

 

 

 

 

C15

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

LE P’TIT OISEAU

 

Le ptit oiseau

Vole très haut

 

Le ptit oiseau

Est très beau

 

Le ptit oiseau

A des ailes sur le dos

 

Le ptit oiseau

Se baigne dans leau

Quand il fait beau

 

Il est rigolo

Le ptit oiseau

 

                    Luciolle

 

 

 

 

 

 

C14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

UNE JOURNEE MAGIQUE

 

         Je m'appelle Sandrina. Je suis une Sorcière et je vais vous conter une journée de jadis. J'ai quand même une centaine d'années.

         Cette journée fut magique car voilà :

         Je me trouve dans la forêt des lutins enchanteurs ; je vois une lumière bleue envoûtante. Je m'approche et là, je vois un Livre.

         Il s'agissait du Livre des Grandes Sorcières. Le livre le plus magique et fantastique de tous les livres.

         Quentin, l'Ange des Sorcières apparut. Il me dit que le Livre m'appartiendra car Sophia, ma Tante, me le donnait. Mais je dois, auparavant, faire preuve de courage.

         Je dois affronter l'Ouragan des Sortilèges qui se trouve dans le désert du Sortora.

         Lorsque j'eus fini, deux heures plus tard, je suis repartie chez moi avec Quentin, l'Ange des Sorcières.

         Ayant le Livre en ma possession, des Monstres affreux veulent nous le voler.

         Arrivée à ma porte, l'affreux Monstre Mr Crado tenta de me jeter un sort. Mais je le stoppai à temps et le retournai contre lui. Il disparut sans demander son reste.

         Puis avec Quentin, nous décidons de nous amuser un peu.

         Alors nous jetons des sorts pas trop méchants.

         Ne vous inquiétez pas, je suis une Gentille Sorcière.

 

                                                                       Luciolle (2003)

 

 

 

 

 

 

 

C13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

SI JE « SERAIS »

 

Si je serais un oiseau

Je serais un loriot

 

Si je serais un pays

Je serais l’Italie

 

     Si je serais une capitale

         Je serais celle du Portugal

 

    Si je serais une plante

     Je serais la menthe

 

  Si je serais un chat

     Je serais l’Havana

 

     Si je serais un conteur

        Je serais le meilleur

 

LUCIOLLE (2003)

 

 

 

 

 

 

 

C12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 
RENARD et L’ECUREUIL
 

            Après son aventure avec Tibert, Renard, au beau milieu d’un bois où le soleil matinal se lève, part à la conquête de nourriture ; car il est torturé par la faim.

            Soudain, il voit le petit écureuil Rousseau, son ami ou plutôt sa victime. Parce que ce diable de rouquin a encore une ruse en tête.

Il dit à l’écureuil :

<< Veux-tu aller chercher des noisettes pour qu’on se partage ? >>

Notre ami écureuil part en pensant :

<< Ce cher Renard doit préparer un mauvais tour, mais je vais les chercher ! >>

Sur son chemin, Rousseau entend des bruits de pas, il se retourne et voit le pied de Renard qui dépasse d’une haie.

Alors notre petit écureuil entre dans son arbre et met des noisettes vides dans un sachet.

Quel farceur ce Rousseau !

Il entend renard qui crie :

<< Lance tes noisettes ! >>

Rousseau lui lance son sachet de noisettes, Renard l’attrape et Rousseau veut sortir mais Renard bloque le trou de son habitation avec une pierre.

Notre ami renard part avec le sachet à la main et laisse Rousseau seul dans son arbre.

Notre trompeur se repose près de la rivière et se met à manger les noisettes.

Il en prend une, puis deux et s’aperçoit que toutes les noisettes sont vides. De rage il s’endort car il est également fatigué.

Revenons à notre ami Rousseau qui est resté dans son arbre. Il entend un bruit. C’est celui de Brun l’ours qui lui aussi, est une victime de Renard ; Notre écureuil appelle :

<< Brun ! Aide-moi ! Je suis enfermé. >>

Brun délivre Rousseau. Ils partent retrouver Renard qui rêve de manger.

Brun le réveille et lui dit :

<< Ce n’est pas sage ce que tu as fait à rousseau !

Je suis heureux qu’il t’ait eu en retour. >>

            Renard demande pardon et ils repartent tous les trois, patte dans la patte chez Brun, pour manger du miel et pour que Renard en ramène un peu à ses enfants :

            Percehaie, Malbranche, Rovel et à son épouse Hermeline.

LUCIOLE

 


 

 

 

 

 

 

C11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

PAPIER MAGIQUE

 

 

            Un jour, je suis allé fouiner dans mon grenier. J’ai trouvé un Bloc de papier blanc. J’eus soudain envie de dessiner un chaton et un chiot.

 

            Des paillettes bleues se sont élevées dans les airs, et devant moi sont apparus le chiot et le chaton.

 

            De peur, j’ai gommé mon dessin et les deux petits animaux ont disparu.

 

            Comme depuis plusieurs mois je désire une chaîne hi-fi, j’en dessine une et telle elle apparaît sous mes yeux.

 

            Mon père désira savoir où je m’étais procurée cette chaîne hi-fi. Je lui montre le bloc de papier et lui dit l’avoir trouvé dans le grenier.

 

            Ce papier m’appartient, dit-il. C’est ma mère qui m’en avait fait cadeau un jour. Je ne l’ai jamais utilisé car on ne doit dessiner que des choses inexistantes sinon elles disparaîtraient à jamais.

 

            Plus tard, sachant que ma mère désire depuis longtemps une voiture, je lui ai dessiné une décapotable jaune (j’adore).

 

            Je dessinais d’autres objets plus ou moins utiles que je faisais disparaître ensuite.

            Puis un jour un grand malheur m’arriva. Ma sœur s’est mise à dessiner le bloc de papier avec des flammes autour. Je n’ai pas eu le temps de l’en empêcher en gommant son dessin.

 

            Le bloc de papier brûlait, en rien de temps il était consumé et il ne restait que des cendres. Ma sœur se doutait de la magie du papier et en avait peur.

 

            Aujourd’hui, il ne reste que la voiture et la chaîne hi-fi ainsi que quelques babioles.

 

LUCIOLLE

(2003)

 

 

 

 

 

 

 

C10

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

L’ESCARGOT

 

Qui porte sa maison sur son dos ?

C’est le petit escargot.

 

Qui est le plus lent des animaux ?

C’est le petit escargot.

Qui n’aime pas quand il fait beau ?

C’est le petit escargot

 

Qui aime bien l’eau ?

C’est le petit escargot

 

Qui est tout rigolo ?           

C’est le petit escargot

 

Luciolle (2003)

 

 

 

 

 

 

 

Bulle ronde: JOYEUSES
FETES!!!
 

 

C9

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haut

 

 

 

L'OURSON

 

Devant la porte de ma maison

Le jour du réveillon,

Je vis si mignon

Un ourson

Qui chantait une chanson !

 

Il est rentré dans ma maison

Il a mis mes chaussons

Et un grand pantalon.

Qu'il était mignon !

Cet ourson.

 

Il avait le ventre bien rond

Les yeux marrons

Et un petit blouson

Qu'il était mignon !

Cet ourson

LUCIOLLE   (2003)

 


 

 

 

 

 

 

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FOURMI

 

Un après-midi

Une très jolie

Petite fourmi

Etait sur un pissenlit

 

Quand elle me vit

Elle en partit

 

Quand tomba la nuit

Je la revis.

Cette petite fourmi

Etait sur mon lit

 

Quand elle me vit

Elle en partit

 

Quand se leva le soleil

A mon réveil

Je la revis

Sur mon lit

 

Quand elle me vit

Elle en partit

 

Quand vint le soir

Là sur le trottoir

La petite fourmi

Avait grandi

 

Quand je la vis

Je suis parti

CANARI NOIR

Diplôme 1 Rose LES   ROSATI   2003

Dinah OLIVIER - Lycée Jacquard Caudry

 

 

 

 

 

 

 

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LA FONTAINE MAGIQUE

 

Il était une fois…

Une princesse qui s’appelait Lucie.

Elle vivait avec son ami le Prince de Walicourt (comme on disait dans ces temps lointains).

Qui se prénommait Romain.

Ils habitaient dans un château merveilleux où il y avait une cour immense.

Un jour où il faisait très beau, Romain et Lucie allèrent dans la cour et se dirigèrent vers une fontaine ; là où il y avait une chute d’eau qui alimentait le château.

Le Prince et la Princesse eurent une envie folle de connaître ce qu'il y avait derrière. Alors Romain s'y approcha avec Lucie et ils la pénétrèrent.

Derrière cette chute d'eau, la vision y était merveilleuse. Il y avait des roses blanches, roses, rouges et jaunes, de l'herbe verte très claire et un superbe soleil inondait le paysage.

Mais ce n'était pas tout.

Lorsqu'ils arrivèrent dans une forêt, ils entendirent de terribles bruits. Dans le ciel on pouvait voir de grands oiseaux noirs.

Tout à coup, une Sorcière terriblement affreuse s'empara de Lucie. Romain ne savait plus que faire !

Au bout d 'un moment, il entendit une petite voix derrière lui.

<< - Qui est là ! >>

<< - Je suis Damien, le lutin. Je viens t'aider ! Mais pour récupérer ta Princesse, il faut que tu prouves à la  Sorcière que tu es plus fort qu'elle. >>

<< - Comment lui prouver ? >> dit Romain.

<< - Mais, attend ! Laisse- moi finir ! >> dit le lutin.

<< - Pour lui prouver que tu es fort, il faut que tu arrives à affronter les trois épreuves que la Sorcière te soumettra.

La première, sera sûrement très facile, je pense qu'elle te fera affronter des éléments irréels qu'elle inventera. >>

Le Prince partit pour affronter les Irréels.

Pour commencer, un Dragon chien qui lance des croquettes.

Ensuite un Chat géant qui possédait trois têtes de chat et une tête de lion.

Il avait réussi sa première épreuve, en récupérant les croquettes qu'il esquivait puis en les distribuant au chat géant qui poursuivit le Dragon chien.

Le lutin réapparut, pour la deuxième épreuve.

Le Prince devra triompher d'un combat.

Là, derrière lui, un monstre terrifiant avec quatre nez et un oeil l'attaqua. Il se défendit du mieux qu'il put.

Une heure plus tard, le monstre n'était toujours pas mort. Heureusement, Romain non plus.

Tout à coup, il eut une idée.

Il demanda à Damien de lui donner un bout de bois ; ce que fit Damien.

Romain l'enfonça dans le ventre du monstre et celui-ci en mourut.

Romain demande ensuite à Damien :

<< - Quelle sera la dernière épreuve, à ton avis ? Il faut sauver Lucie la Princesse ! Et vite ! >>

<< - Il te faut lui faire boire une potion qu'elle a préparée et qui libèrera la Princesse ! >>

Le Prince se rendit ainsi, chez la Sorcière. Dans le doute, il lui fit avaler toutes les potions qu'elle avait préparées sur une étagère, et le Prince dit :

<< - Disparais à tout jamais ! Ne réapparais plus ! >>

La Sorcière disparut et Romain, ainsi, sauva et retrouva Lucie.

Quelques mois plus tard, Romain épousa Lucie.

Ils eurent beaucoup d'enfants et Damien fut deux fois parrain.

Tout le monde put, désormais, visiter derrière la chute d'eau.

Plus personne n'entendit parler de la Sorcière. Sauf de son fantôme, peut-être ?

Mais depuis le jour où les arrières arrières petits enfants de Lucie et de Romain bâtirent un collège sur le terrain du château des Walincourt, celui-ci n'est plus hanté par le fantôme de la Sorcière. 

                                                                           FIN

 

                                                               LUCIOLLE   ( 2001 )

 

 

 

 

 

 

 

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2001/2002

 

Fin du Millénaire.

Début du Millénaire.

Rien de changé !

Le jour de Noël,

Petit Papa Noël

Nous offre ses cadeaux.

Oh ! Qu'ils sont beaux ?

Les petits lutins

Ont préparé le sapin.

Et Mère Noël

Le caramel.

Tous les enfants

Sont bien contents.

C'est la Nouvelle Année.

On dit Bonne Année,

Et puis Bonne Santé.

Ouvre ton porte-monnaie !

T'as pas de monnaie !

Donne un gros billet.

Et encore, Bonne Année !

Et oui ! Rien n'a changé.

 

Luciolle (2000)

 

 

 

 

 

 

 

 

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REQUIEM POUR LE TABAC

 

                    (Texte pouvant être récité ou chantonné sur un air de Johnny)

 

Fumer la nicotine

C’est pas pour les poumons

Fumer la nicotine

C’est comme dans la chanson

 

Les portes du cimetière

Vous accueillent à bras ouverts

Car si on t’enterre

C’est que tu as manqué d’air

 

Fumer la nicotine

On en voit la racine

Dans ton dernier lit

Tu manges les pissenlits

 

Pour une cigarette

C’est vraiment trop bête

Oh oui ! La vie c’est bon

A condition que ce soit long, long, long.

 

                       LUCIOLLE  - (1999)

 

 

 

 

 

 

 

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LE RICHE MALHEUREUX

 

Ma voisine Cathie qui n'est pas très riche se promenait dans la rue principale durant le marché du samedi matin.

Elle vit Jérôme, le garçon le plus riche de l'école, avec son grand sourire comme d'habitude.

Alors, elle vint me voir et me dit :

<< Il doit avoir de la chance, Jérôme ? Ses parents doivent lui donner tout ce qu'il veut ? >>

Elle l'approcha et lui demanda s'il voudrait changer de famille avec elle pendant trois jours.

Il lui dit : 

<< Oui >> sans hésiter.

Elle en fut très étonnée.

Le jour où elle arriva chez lui, elle ne savait pas où elle allait dormir, ni où se trouvaient les parents de Jérôme. Le deuxième jour passa. Puis le troisième.

Cathie rentra donc chez elle et dit à Jérôme qui était encore là :

<< Je n'ai pas vu tes parents. Je suis restée toute seule pendant ces trois jours ! >>

Il lui répondit :

<< Toi, ta mère était toujours là. Elle est très gentille. Tu as beaucoup de chance d'avoir tes parents près de toi ! >>

<< Et toi ! Je croyais que tu en avais aussi. Beaucoup plus que nous autres à l'école.

Mais tes parents ne sont donc jamais là ?

Tu dois t'ennuyer ? >>

<< Oui ! Je m'ennuie beaucoup. Tu vois, l'argent ne fait pas toujours le bonheur ! >>

Et Jérôme repartit chez lui.

Cathie se dit :

<< Je me suis trompée sur lui. Il ne semble pas très heureux ! >>

MORALITE

Et oui ! Il ne faut point juger les gens sur leur apparence.

 

                         LUCIOLLE (2001)

 

 

 

 

 

 

 

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LES FLEURS

 

Toutes les fleurs de saison brillent de toute leur splendeur.

Elles grandissent n'importe où, mais près de nous.

Dans les serres ou les jardins, elles arrivent au bout.

Qu'elles soient rouges, bleues, jaunes, ou de toutes les couleurs

 

Peu importe leur grandeur ou bien leur senteur

Tant leurs pétales sont de grands rayons de soleil,

Qu'ils ne ressemblent pas à de l'oseille.

Brillantes de mille feux avec toute leur chaleur.

 

Tant de fleurs sentent plus que bon l'odeur du printemps.

Qu'elles grandissent dans ce petit monde tout doucement

Avec les autres beautés de la végétation

 

Arum, Tulipe, Rose, Digitale, Lys,

Marguerite, Dahlia, Lupin ou bien l'Iris

Sont les fleurs qui sentent bon, qu'on veut à toute saison.

 

CANARI NOIR (2001)

 

 

 

 

 

 

 

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AMOUR DE SORCIERE

 

Il était une fois, très loin dans un vieux village de sorcières et dans la rue des Sorts, deux sœurs sorcières qui s’appelaient snoukana et snoukinita.

Elles se disputaient souvent parce que SNOUKANA est la plus laide. Car chez les sorcières, la plus belle est la plus laide..

Un jour, snoukana avait demandé à sa maman pour se rendre au cimetière.

Sa maman lui a répondu « oui » et elle partit au cimetière. Mais en chemin elle se perdit.

Soudain, un crapaud et une araignée la regardèrent, elle leur dit alors :

<<  Où est le chemin du cimetière ? >>

et les deux petits animaux lui montrèrent le chemin.

Quand enfin elle arriva à destination, elle regarda tout autour d’elle. Elle vit alors un monstre très laid et terrifiant. Elle se dit :

<< C’est le monstre de ma vie. Je vais lui demander s’il veut m’aimer.  >>

Elle le lui demanda donc. Le monstre la regarda, tourna sa tête et lui répondit alors :

<<  Oui.  >>

puis :

<<  Tu es la plus laide des sorcières de l’Univers entier. >>

<< Viens ! On va aller le dire à toute ma famille.  >>

 Ils font le chemin main dans la main pour retourner dans la rue des sorts.

Quand enfin ils arrivent, SNOUKANA et le monstre JYMINI vont voir les parents de SNOUKANA et ceux–ci très heureux lui disent :

<<  Va donc voir ta sœur ! Vite ! >>

 Lorsqu’ils rentrent dans la chambre de SNOUKINITA, JYMINI se présente. Soudain, SNOUKINITA dit :

<< Que JYMINI et SNOUKANA se transforment en SNOUJYKAMINANI !

Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! >>

Ainsi, ils se transformèrent en minuscule sorcière et monstre.

Pour rompre le charme, il leur faut aller voir la plus vieille  des sorcières qui habite dans un château hanté.

SNOUKANA va voir sa maman et lui raconte ce qui s’est passé et sa mère lui dit :

     << Allez voir la plus vieille des sorcières. Elle seule peut vous faire redevenir comme avant. >>

SNOUKANA partit avec JYMINI, il leur a fallut trois mois pour atteindre le château.

Lorsqu’ils arrivent devant la porte, ils frappent plusieurs fois avant que la plus vieille des sorcières ouvre et dit d’une voix crochue :

<<  Qui est là ? Ou êtes-vous ? Je ne vous vois pas !  >>

<< Je suis SNOUKANA et lui, c’est JYMINI. Nous sommes tout en bas, tout minuscules.

Vous nous voyez ? >>

La plus vieille des sorcières se baisse alors, les voit et les prend dans ses mains et leur dit :

 << Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? >>

SNOUKANA lui explique que sa sœur SNOUKINITA était très jalouse que JYMINI et elle s’aimaient. Aussi leur avait-elle jeté un sort à tous les deux et les avait transformés en Etre minuscule.

<< Comme vous êtes le seul remède possible pour nous rendre notre taille normale, nous sommes venus vous voir. Pouvez-vous nous aider ? >>

<< Je vais vous aider ! >> dit la plus vieille des sorcières.

Après quoi, la plus vieille des sorcières répéta inlassablement des mots magiques pour que le mauvais charme disparaisse.

     Au bout de la centième fois le charme se rompit, SNOUKANA et JYMINI reprirent leur taille normale et repartirent main dans la main chez les parents de SNOUKANA.

     La maman de SNOUKANA avait,  pendant leur absence, punit SNOUKINITA.

     Quelques temps ont passé. Et un jour, JYMINI demande à SNOUKANA si elle veut bien l’épouser.

     Elle répondit  sans réfléchir :

     <<  Oui ! Je veux t’épouser.  >>

     Ils se marièrent, invitèrent tous leurs amis, et même SNOUKINITA. Ce fut une très belle fête, et de très jolies noces.

     Ils eurent trois enfants et cinq petits enfants.    

     Leur nom de famille est SNOUMINI. Alors, si vous connaissez quelqu’un dont le nom de famille est SNOUMINI, cela veut dire qu’il ou elle est une gentille sorcière ou un gentil sorcier.

                                       FIN     LUCIOLLE  (2000)

 

 

 

 

 

 

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SAISON DE ROSES

 

Rose, très belle rose du temps

Je te cueillerai dès le printemps

Rose, très belle rose de thé

Je te cueillerai au bel été

Rose, très belle rose jaune

Je te cueillerai à l'automne

Rose, belle rose première

Je te cueillerai pour cet hiver

Roses, roses de chaque saison

Je vous ai aimées avec passion.

LUCIOLLE  (2001)

 

 

 

 

 

 

 

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LES TOURNESOLS

 

Les tournesols

Qui poussent au sol

Sont pétillants

Et très marrants

 

Les petits tournesols

Sont comme les parasols

Au lever du soleil

Ils ressemblent aux abeilles

 

Les grands tournesols

Ressemblent aux lucioles

Au lever de la lune

Ils ressemblent aux dunes

 

LUCIOLLE (2001)

 

 

 

 

 

 

 

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SI J'ETAIS

 

 

Si j'étais un avion

Je volerais comme un papillon

Je ne serais en fer

Mais je serais à faire

Vous l'avez sûrement deviné

Je serais un avion en papier

Si j'étais un lapin

Je serais comme Pinpin dans un coin

 

Je ne bougerais pas

Mais ne mangerais pas

Vous ne le savez sûrement pas

Je serais un lapin en chocolat

 

Si j'étais étoile

Je ne serais pas dans une toile

Je serais dans la mer

Mais pas sur la terre

Vous ne l'avez pas en lumièr'

Je serais une étoile de mer

 

Si j'étais de la pluie

Je ne ferais vraiment pas trop de bruit

Je ne mouillerais pas

Mais ne volerais pas

Vous l'avez sûrement bien compris

Je serais une pluie de confetti

 

LUCIOLLE  (2001)